Le directeur général d’Al Hilal, Esteve Calzada, a récemment expliqué pourquoi le club saoudien n’a pas effectué de recrutements majeurs avant la Coupe du Monde des Clubs. Selon lui, les exigences financières des joueurs et de leurs agents étaient tout simplement déraisonnables.
Al Hilal, l’un des clubs les plus prestigieux d’Arabie Saoudite, fait partie des quatre équipes locales contrôlées par le Fonds d’Investissement Public (PIF) depuis 2023. Ces dernières années, le club a réalisé des transferts ambitieux, attirant des stars européennes comme Ruben Neves, Aleksandar Mitrovic et Joao Cancelo. Cependant, malgré ces investissements, Al Hilal a dû faire face au départ de Neymar, retourné à Santos en janvier dernier.
Calzada a tenu à clarifier la situation, soulignant que l’idée selon laquelle Al Hilal disposerait de ressources illimitées était désormais un « mythe ». Bien que le club ait dépensé des sommes importantes par le passé, il doit désormais respecter des contraintes budgétaires plus strictes.
« Certains joueurs et agents pensent que nous avons un budget infini, mais ce n’est plus le cas », a-t-il déclaré. « Nous sommes prêts à investir, mais pas à n’importe quel prix. Les demandes actuelles sont tout simplement folles. »
Cette approche plus prudente montre une évolution dans la stratégie des clubs saoudiens, qui cherchent désormais à équilibrer leurs dépenses tout en restant compétitifs sur la scène internationale.
Le marché des transferts, particulièrement en Arabie Saoudite, a connu une inflation importante ces derniers mois. De nombreux joueurs et agents ont profité de l’engouement autour du championnat saoudien pour exiger des salaires et des primes exorbitants.
Al Hilal, bien que disposant de moyens importants, refuse désormais de succomber à ces pressions financières. Le club préfère se concentrer sur une gestion plus durable, tout en visant les titres nationaux et internationaux.
Cette nouvelle philosophie pourrait influencer d’autres clubs du Pro League, incitant à une rationalisation des dépenses tout en maintenant un niveau de jeu élevé.
Malgré l’absence de renforts majeurs avant la Coupe du Monde des Clubs, Al Hilal reste l’une des équipes les plus redoutables du football asiatique. Avec un effectif déjà solide et une gestion plus rigoureuse, le club entend prouver qu’il peut performer sans recourir systématiquement à des dépenses excessives.
Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer cette nouvelle stratégie. Si elle s’avère payante, elle pourrait marquer un tournant dans le football saoudien, où l’équilibre entre ambition sportive et responsabilité financière devient une priorité.
En attendant, les supporters d’Al Hilal devront faire confiance à l’effectif actuel pour briller lors des prochaines compétitions. Une chose est sûre : le club ne cédera plus aux caprices d’un marché des transferts de plus en plus déconnecté de la réalité.
